mardi 31 mars 2015

Montpellier, Ça débourre.


Platanes, hôtel Pullman, polygone
31 mars, Il fait frisquet, beaucoup de vent, un ciel changeant.

Le printemps arrive aux galop.

Les bourgeons éclatent.

les arbres de la ville se parent de minuscules feuilles qui hésitent encore entre le jaune et le vert mais s'illuminent dans les rayons du soleil contre le bleu intense du ciel venteux.

Marronnier Hotel d'hHeidelberg

Ginkgo square Planchon

Tulipier de Virginie, Antigone

Platane, Antigone

Platanes, Antigone


arbre de judée

Figuier



vendredi 27 mars 2015

Montpellier, Hotel des Trésoriers de la Bourse,






La porte était grande ouverte au 4 de la rue des Trésoriers de la Bourse, je suis entré.

Une première cour dans l'ombre, grandiose avec son porche sculpté, un escalier monumental occupe tout le flanc gauche, au sol une calade en excellent état, Trois marches d'escalier courbes.

Le porche conduit à un jardin inondé de soleil. Deux marronniers aux feuilles naissantes laissent admirer une façade aux grandes fenêtres qui boivent les flots de soleil printanier. Les marronniers, au brûlant de l'été,  les mettront à l'abris des canicules.

L’hôtel est dans son jus, peintures écaillées, murs moisis. Il abrite pourtant le prestigieux centre culturel franc-allemand et le consulat de suède.










jeudi 26 mars 2015

Montpellier, Place de la Canourgue




La place de la Canourgue a ses inconditionnels.

Ils aiment marcher sur les pas de Paul Valéry et de Monsieur Teste.

Calme jardin, terrasses tranquilles.

Un balcon qui surplombe les rues qui filent vers la cathédrale Saint Pierre, et un panorama imprenable sur le pic St Loup.

Les arbres reluisent de leurs bourgeons qui s'ouvrent.









Montpellier, On se prélasse aux jardins du Peyrou à midi


Louis XIV sur son dada brandit je ne sais quoi.

Les arbres ne font pas de l'ombre, ils projettent des ombres nettes comme de calligraphies.

Les badeaux cherchent le cagnard pour se prélasser, manger un sandwich, faire un câlin, une causette, une siestounette,  ou simplement inscrire leur silhouette dans la beauté de l'instant, dans l'immensité du bleu du ciel.

C'était à Montpellier aujourd'hui à midi.












jeudi 19 mars 2015

Montpellier : fleurs des pierres et de l'asphalte




Montpellier des trottoirs, Montpellier des muraille.

 Voilà la vie à tout prix, celle qui profite de la moindre anfractuosité dans le béton, la pierre des murs, le béton ou l'asphalte  pour apparaître et faire beauté. Ce sont ces paysages modestes de plantes qui, pour vivre, prospérer et fleurir, donc se reproduire se contentent des quelques nutriments compostés dans les anfractuosités de matériaux stériles que j'ai décidé de vous montrer.

Ce billet est une métaphore, celle de la pauvreté, de la vie qui se maintient aux marges, qui se contente de peu, des déchets, des restes, modeste et invisible, là ou nul regard ne daigne se poser. La beauté est là pourtant pour qui sait la voir.

Ces plantes modestes,  qui se contentent de peux, passent inaperçues et résistent aux pires privations représentent pourtant le potentiel d'adaptation du vivant aux pires conditions de vie, donc elles sont avenir..

Comme ce billet est métaphore, j'ai un instant levé les yeux du sol pour photographier le camion du cœur qui tout les jours sauf le mercredi, aux Arceaux, donne à manger aux plus démunis. Vous savez ces hommes, presque invisibles, qui vivent de nos restes dans les fissures de la société. C'est cohérent non ?


la Cymbalaire (linaire)


J'ai pas trouvé


La Fumeterre

L'érodium bec de cigogne



La Cynbalaire (linaire)


Le mouron femelle



Mouron



La capillaire de Montpellier

Arrucat (faux pissenlit)
Lierre

Chardon

Camion du cœur, Quartier des Arceaux.
Tous les jours sauf le mercredi


vendredi 6 mars 2015

Montpellier, place de la Comédie,

A Montpellier quand il fait beau...il fait beau. Même l'hiver les terrasses des cafés de la place de la comédie ne désemplissent pas.