Montpellier des trottoirs, Montpellier des muraille.
Voilà la vie à tout prix, celle qui profite de la moindre anfractuosité dans le béton, la pierre des murs, le béton ou l'asphalte pour apparaître et faire beauté. Ce sont ces paysages modestes de plantes qui, pour vivre, prospérer et fleurir, donc se reproduire se contentent des quelques nutriments compostés dans les anfractuosités de matériaux stériles que j'ai décidé de vous montrer.
Ce billet est une métaphore, celle de la pauvreté, de la vie qui se maintient aux marges, qui se contente de peu, des déchets, des restes, modeste et invisible, là ou nul regard ne daigne se poser. La beauté est là pourtant pour qui sait la voir.
Ces plantes modestes, qui se contentent de peux, passent inaperçues et résistent aux pires privations représentent pourtant le potentiel d'adaptation du vivant aux pires conditions de vie, donc elles sont avenir..
Comme ce billet est métaphore, j'ai un instant levé les yeux du sol pour photographier le camion du cœur qui tout les jours sauf le mercredi, aux Arceaux, donne à manger aux plus démunis. Vous savez ces hommes, presque invisibles, qui vivent de nos restes dans les fissures de la société. C'est cohérent non ?
la Cymbalaire (linaire) |
J'ai pas trouvé |
La Fumeterre |
L'érodium bec de cigogne |
La Cynbalaire (linaire) |
Le mouron femelle |
Mouron |
La capillaire de Montpellier |
Arrucat (faux pissenlit) |
Lierre |
Chardon |
Camion du cœur, Quartier des Arceaux. Tous les jours sauf le mercredi |
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