Il est situé sur une petite péninsule,
entre mangrove et lagon. Son adresse est rue des accords de Matignon.
Tout fait sens, la construction de ce centre était en effet prévu
dans les accords de Matignon comme lieu d'expression de la culture
Kanak. L'architecte Renzo Piano (il a aussi conçu Beaubourg) a su
parfaitement traduire dans son bâtiment l'intention politique de ses
promoteurs.
Dix cases en bois d'iroko, reliées par
un long couloir central, évoquent sans singer, les cases des
chefferies. Jouxtant le centre un espace coutumier, au bord du lagon,
composé de trois cases et un Faré et un chemin Kanak bordant la
mangrove, ponctué de totems, sculptures et différent symbole.
Ce sentier est également botanique
puisque les végétaux y sont identifiés.
Le centre culturel reçoit chaque jour
de nombreuses classe d'écoles ou de collèges, les chercheurs
fréquentent la médiathèque et les visiteurs profitent des
expositions permanentes ou temporaires et des parcours extérieurs.
Deux salles abritent un fond d'art contemporain Kanak et océanien.
Les œuvres des artistes contemporains témoignent d'une grande
vivacité de l'expression artistique et de son ancrage dans les
traditions. Les œuvres sont de très grande qualité et la
muséographie particulièrement soignée.
Le thème de l'exposition actuelle est
« Je suis noir », une réflexion artistique sur
l'identité.
Le Centre Culturel recevra à partir du
mois de Mars la grande exposition Kanak du Musée du quai Branly que
je suis allé visiter en novembre en introduction à mon voyage..
Trois expositions temporaires en ce
moment : Des photos d'archive de l'habitat mélanésien
traditionnel le long de l'allée centrale, une exposition de
photographies sur le thème du ventre et enfin l'exposition phare,
effectivement interdite aux mois de 18 ans intitulée Erotik Kanak.
Je n'ai pas résisté à l'envie de
lui consacrer une page de blog, qui sera, tout comme l'expo, réservée
aux plus de 18 ans.
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