Le chemin commence raide après les
dernières maisons de Boulari, au pied de la montagne. A ce rythme les
vues sur Nouméa de l'autre côté de la baie, sur la mer et les îlots se
dégagent à travers les niaoulis. Après seulement une heure de marche on
rentre dans l'ombre verte de la forêt primaire avec ses arbres géants,
des fougères de toutes sortes et de toutes dimensions, des bosquets de bambous géants échevellés par les tempêtes, des plantes qui,
ailleurs dans un format plus modeste, ornent les appartements de nos
contrées. Marcher dans la forêt primaire est à la fois fascinant et
oppressant. Le sentier conduit à un balcon aérien d'ou l'on découvre
derrière la silhouette massive du Mont Dore, l'océan, insolemment bleu,
piqué d'îlots et au premier plan la plaine de la tribu turbulente de
Saint Louis, des processions de pins colonnaires et le toît rouge de
l'église blanche de la paroisse.
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